Le renouveau de la
croix de mission
Les travaux de
la croix de mission ont commencé cet été par l’enlèvement de la grille qui
était en très mauvais état. Décision qui avait été prise lors de la dernière assemblée
générale.
Les travaux de
restauration des textes ont été confiés à Monsieur Guillon de l’espace
funéraire de St Gengoux Le National, qui a fait des miracles vu le peu de
visibilité des caractères.
Sur le socle de
cette croix apparait le nom de Jean Galland (né à Brancion en 1842 d’un père granger) et marié
à Antoinette Hoffmann. Ils formèrent un couple aisé, très pieux mais sans
enfant. Il fut peut être l’instigateur de
cette croix mais il en a certainement assumé le coût, ceci étant confirmé par leur
petite nièce habitant toujours à Martailly et qui sera très heureuse de voir
cette croix, dite de mission, remise en valeur.
Originalité de cette croix
Sur le devant du socle, on note la
représentation du Sacré Coeur, symbole d'expiation et de réparation, elle est
en accord avec la date de l’édification de cette croix, 29 avril 1885. En effet, au
milieu du XIXe siècle
de nombreux groupes, congrégations et
même des états se sont
consacrés au Sacré-Cœur. Par ailleurs, Martailly, par
sa situation géographique, était dans la zone d’influence de Paray Le Monial.
Sur les cotés latéraux se trouvent une ode
à la « Bona Crux » souvent associée à une ancienne légende médiévale de Saint André, très
populaire en Angleterre. Celui ci, en chemin vers son exécution et entouré par
des soldats, voyant la croix de son martyre, glorifie la Croix du Christ qui
brille sur le monde.